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DMA et Trump, les pépins pour Apple

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Quand la pomme de Cupertino perd ses valeurs européennes

En tant qu'européen et utilisateur d'Apple depuis des années, je ressens une déception profonde en observant l'évolution récente de la firme de Cupertino. Entre ses attaques frontales contre l'Europe démocratique, ses compromissions avec Trump et ses reculades environnementales, Apple semble avoir perdu cette âme rebelle qui nous faisait vibrer à l'époque du "Think Different".

Apple crie à l'impossible... mais seulement en Europe

Fin septembre 2025, Apple a lancé une campagne de communication offensive contre le Digital Markets Act (DMA) européen, appelant l'Union européenne à revoir et, pour certains aspects, à abroger des dispositions du règlement. Dans une contribution officielle à la Commission européenne, la firme a notamment déclaré que « le DMA devrait être abrogé et remplacé par un texte législatif plus adapté », arguant que certaines obligations entravent l'innovation et retardent le déploiement de fonctionnalités pour les utilisateurs européens. Une position particulièrement véhémente de la part d'une entreprise qui se plie généralement aux règlements locaux.

Des exemples concrets qui agacent

L'exemple le plus frappant ? Les nouveaux AirPods Pro 3 et leur fonction de traduction en temps réel. Apple précise sur sa page de support que « la traduction en direct avec les AirPods n'est pas disponible si vous vous trouvez dans l'Union européenne et que le pays ou la région associé(e) à votre compte Apple se trouve également dans l'Union européenne ».

« les bureaucrates de Bruxelles » qui selon lui « remettent injustement en cause l'écosystème fermé d'Apple et privent les utilisateurs de l'expérience magique et innovante » — Greg Joswiak, vice-président du marketing mondial chez Apple.

Les vrais arguments techniques... et ceux qui le sont moins

Il faut reconnaître qu'Apple fait face à un vrai défi juridique. Le DMA exige que « certaines fonctionnalités Apple fonctionnent sur des produits et apps non-Apple avant d'être mises à la disposition de nos utilisateurs ». Ajouté aux contraintes du RGPD, de l'AI Act et du droit pénal français (l'article 226-1 sanctionne toute captation de propos privés sans accord explicite), cela crée effectivement un labyrinthe juridique complexe.

Mais la réalité, c'est qu'Apple utilise cette complexité pour faire du chantage émotionnel aux consommateurs européens : "regardez ce que vous ratez à cause de Bruxelles !".

Une stratégie de manipulation psychologique ?

J'ai le sentiment - et je ne pense pas être le seul - qu'Apple et peut-être d'autres entreprises américaines bloquent volontairement des fonctionnalités non pas seulement pour respecter le DMA, mais surtout pour frustrer les utilisateurs et les convertir à de l'anti-Europe.

Je dois l'avouer : cela a presque fonctionné sur moi. Quand j'ai découvert que mes AirPods européens ne pouvaient pas traduire en temps réel, ma première réaction a été l'agacement contre Bruxelles. Il m'a fallu creuser pour comprendre que c'était un blocage volontaire d'Apple, pas une impossibilité technique.

Cette stratégie est redoutablement efficace car elle :

 Transforme Apple en "victime" des régulateurs européens.

 Fait passer les institutions européennes pour des obstacles à l'innovation.

 Détourne la colère des consommateurs vers les "bureaucrates de Bruxelles".

 Crée une pression politique sur les élus européens.

Apple sème des "graines d'anti-Europe" dans l'esprit des consommateurs, qui peuvent germer à tout moment. C'est une manipulation psychologique subtile mais dangereuse pour nos démocraties.

Les fonctionnalités Apple absentes ou limitées en Europe

  1. Apple Intelligence (version complète)

    Certaines fonctions d'IA (améliorations de Siri, intégrations avancées dans les apps, etc.) sont retardées en Europe pour des raisons réglementaires et de conformité. Apple a explicitement cité le DMA (Digital Markets Act) comme raison du retard en Europe.

  2. iPhone Mirroring

    Possibilité de contrôler ou refléter l'écran d'un iPhone depuis un Mac — indisponible actuellement pour les utilisateurs EU. Apple a indiqué que le DMA empêche le déploiement de cette fonctionnalité en Europe.

  3. SharePlay — fonctionnalités d'écran partagé/contrôle améliorées

    Extensions de SharePlay permettant à un participant de partager l'écran ou de prendre le contrôle à distance : bloquées ou retardées en Europe. Limitations liées aux exigences du DMA selon Apple.

  4. Visited Places dans Apple Maps

    Fonction de suivi des lieux visités annoncée pour iOS 26 : non incluse à la sortie pour les utilisateurs européens. Probablement lié au RGPD et aux régulations européennes sur la vie privée, pas nécessairement le DMA mais bien une contrainte réglementaire européenne.

  5. Live Activities sur Mac

    Widgets "Live Activities" en temps réel sur macOS (ex. mises à jour d'apps en direct) : fonctionnalités non activées en Europe pour l'instant. Retardé en raison des préoccupations liées au DMA.

  6. Fonctions financières et services liés (principalement US)
    • Apple Card — carte de crédit Apple (absente en Europe).
    • Apple Card Savings — compte d'épargne lié à Apple Card.
    • Apple Cash — envoi/réception d'argent via Messages / Wallet.
    • Apple Pay Later — option de paiement fractionné (Buy Now Pay Later).
    • Wallet IDs — stockage de permis de conduire / pièces d'identité dans Wallet (disponible seulement pour certains États US). Ces services nécessitent des partenariats bancaires et des licences financières locales. Apple ne les a tout simplement pas lancés en Europe, ce n'est pas directement lié aux régulations européennes mais plutôt à un déploiement géographique limité.

  7. Clean Energy Charging

    Optimisation de la charge de l'iPhone selon la « propreté » du mix électrique (disponible aux US, pas encore en Europe). Cette fonctionnalité dépend des données du réseau électrique américain et n'est pas bloquée par des régulations européennes, elle n'a simplement pas été étendue hors des USA.

Deux poids, deux mesures entre la Chine et l'Europe

Ce qui révèle l'hypocrisie d'Apple, c'est son attitude diamétralement opposée selon les régions. Là où l'entreprise se bat bec et ongles contre l'Europe démocratique, elle se soumet totalement et silencieusement aux exigences chinoises.

Soumission totale

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : près de 55 000 applications ont disparu de l'App Store chinois tout en restant disponibles ailleurs depuis 2017. En 2018, Apple a retiré plus de 600 applications de VPN du store chinois. Aujourd'hui, toutes les applications doivent fournir un document des autorités chinoises pour être acceptées.

Plus récemment, Apple prépare le lancement d'Apple Intelligence en Chine avec « un système poussé de censure intégré aux appareils afin de filtrer et adapter les réponses des modèles d'IA ». Le groupe Alibaba sera chargé de "s'assurer que les fonctionnalités d'Apple Intelligence respecteront bien les directives gouvernementales".

Résistance et communication offensive en Europe

Face à l'Europe, Apple multiplie les recours. En mai 2025, l'entreprise a fait appel des exigences de la Commission européenne concernant l'interopérabilité, s'ajoutant à l'appel déjà annoncé contre une amende de 500 millions d'euros.

Où est la cohérence quand on accepte la censure autoritaire chinoise mais qu'on refuse les règles démocratiques européennes ?

Le Japon emboîte le pas à l'Europe

Contrairement aux affirmations d'Apple sur l'isolement européen, le Japon développe sa propre réglementation similaire au DMA. Le gouvernement japonais va proposer « un projet de réglementation similaire au Digital Markets Act européen qui prévoit notamment d'autoriser les boutiques tierces d'applications mobiles ».

Le projet japonais cible quatre domaines : les applications mobiles, les moteurs de recherche, les navigateurs Internet et les systèmes d'exploitation - exactement comme l'Europe. L'approche européenne fait donc école, démontrant sa pertinence.

Le cas révélateur de l'Apple Watch sur les reculs environnementaux

Un détail m'a particulièrement marqué et révèle une dérive inquiétante. L'Apple Watch Series 9 de 2023 était vendue comme « neutre en carbone », certifiée par SCS Global Services. Chaque modèle en aluminium associé à une nouvelle Boucle Sport était estampillé carbone neutre.

La Series 11 de 2025 ? Plus aucune revendication de neutralité carbone. Apple évoque désormais simplement son « plan ambitieux d'atteindre la neutralité carbone sur l'ensemble de son empreinte d'ici la fin de la décennie », mais pas de certification pour le produit lui-même.

Où est passée l'approbation de "Mère Nature" ?


🎬 Voir ou revoir le spot d'Apple "Bilan pour 2030 | Dame Nature"

Pourquoi ce recul ?

Apple a subi plusieurs revers juridiques sur ses revendications environnementales. Un tribunal allemand a jugé la publicité « mensongère » après une plainte pour greenwashing de l'association Deutsche Umwelthilfe. Le problème ? Les 25% d'émissions résiduelles étaient compensées par « l'achat de crédits carbone émanant d'un projet de reforestation au Paraguay » concernant « des plantations commerciales d'eucalyptus en monoculture sur des terres dont les trois quarts des baux expireront en 2029, sans aucune garantie de renouvellement ».

Ce n'est pas un détail. C'est révélateur d'une entreprise qui préfère reculer sur ses engagements plutôt que d'assumer une communication environnementale exigeante.

Le cadeau en or à Trump

L'épisode qui a achevé de me décevoir s'est déroulé le 6 août 2025 à la Maison Blanche. Tim Cook a offert à Donald Trump « une plaque en verre unique gravée avec le nom de Trump et le logo Apple, fabriquée avec du verre produit dans le Kentucky et sertie dans un socle en or 24 carats de l'Utah ».

« Cette plaque vient de la ligne Corning. Elle est gravée pour le Président Trump. C'est une unité unique. Elle a été conçue par un ancien caporal des Marines américains qui travaille maintenant chez Apple. Et le socle vient de l'Utah et est en or 24 carats », a déclaré Cook lors de la cérémonie.

Le timing ? L'annonce simultanée d'un investissement de 100 milliards de dollars d'Apple dans la production américaine. L'efficacité ? Immédiate. « Si vous fabriquez aux États-Unis d'Amérique, il n'y a pas de frais », a répondu Trump.

L'ironie est grinçante : ce cadeau viole potentiellement les propres règles d'Apple. La politique de février 2025 de l'entreprise « établit des limites monétaires claires et des processus d'approbation » pour les cadeaux aux officiels, « faisant du cadeau de Cook un problème potentiel de conformité interne ».

Voir Tim Cook, qui s'était illustré en refusant d'aider le FBI à déverrouiller l'iPhone et en défendant les droits civiques, offrir des cadeaux en or à Trump représente une chute morale saisissante.

L'histoire des cadeaux d'Apple et la Maison Blanche

Ce cadeau en or n'est pas un cas isolé, mais l'aboutissement d'une stratégie qui s'est considérablement transformée au fil des décennies. Voici la liste des cadeaux documentés qu'Apple a offerts aux présidents américains depuis 1976 :

  • 1976-2006 : Trente ans de silence — Aucun cadeau documenté sous Carter, Reagan, Bush père, Clinton (en fonction) et les premières années de Bush fils. Steve Jobs privilégiait les dons aux écoles (10 000 Apple IIe en 1982 et 1983) plutôt qu'à la Maison Blanche.
  • 1999 : 27 iMacs pour le Kosovo — Don humanitaire au peuple kosovar via l'administration Clinton pendant la crise. Clinton envoie une lettre de remerciement à Jobs.
  • Juin 2007 : iPhones en avant-première pour Bill Clinton — Steve Jobs offre "quelques" iPhones à l'ancien président Clinton quatre jours avant le lancement commercial. "J'étais comme un enfant avec un nouveau jouet", se souvient Clinton.
  • Février/Mars 2011 : iPad 2 pour Barack Obama — Jobs offre personnellement un iPad 2 au président Obama avant son lancement public. "Steve Jobs me l'a en fait donné, un petit peu en avance", révèle Obama. Cadeau offert malgré des tensions : Jobs avait dit à Obama qu'il se dirigeait vers "une présidence d'un seul mandat".
  • Novembre 2019 : Mac Pro inaugural pour Donald Trump — Tim Cook offre le premier Mac Pro 2019 fabriqué à Austin, Texas. Valeur : 5 999 $. Divulgué dans le rapport financier de Trump en janvier 2021. Contexte : négociations sur les tarifs douaniers chinois.
  • Août 2025 : Plaque en or 24 carats pour Donald Trump — La pièce de verre gravée montée sur or pur accompagne l'annonce d'un investissement de 600 milliards $ sur quatre ans et l'exemption d'Apple des tarifs de 100% sur les semi-conducteurs.

Cette chronologie révèle un changement radical de philosophie. Sous Steve Jobs, les rares cadeaux s'inscrivaient dans des relations personnelles (Clinton, Obama) ou des causes humanitaires. Sous Tim Cook, les cadeaux à Trump sont ouvertement transactionnels : des objets précieux supposés échangés contre des avantages réglementaires chiffrés en milliards.

Le contraste est saisissant : pendant le mandat de Biden, malgré 87 visites de représentants Apple à la Maison Blanche et trois rencontres personnelles entre Cook et Biden, aucun cadeau n'a été documenté. Trump, lui, a reçu deux cadeaux coûteux en deux mandats — plus un don personnel d'un million de dollars de Cook pour son investiture en janvier 2025.

Ce don est d'autant plus stupéfiant que Cook n'a jamais donné aux investitures d'Obama ni de Biden. Ni même aux campagnes présidentielles de 2020 ou 2024. Le seul président à qui Cook a ouvert son chéquier personnel d'un million de dollars, c'est Trump. Pas Harris, pas Biden, pas Obama. Trump.

La trahison des valeurs affichées

Pour comprendre l'ampleur de cette prostitution morale, il faut se souvenir de qui est Tim Cook publiquement. Premier CEO ouvertement gay d'une entreprise Fortune 500, défenseur des droits LGBT+, opposant aux lois discriminatoires en Caroline du Nord et Indiana, militant contre le sida. L'homme qui a refusé d'aider le FBI à déverrouiller l'iPhone du tireur de San Bernardino, au nom de la vie privée. Celui qui a organisé une collecte de fonds pour Hillary Clinton en 2016 et dont l'équipe soutient Kamala Harris depuis ses débuts au Sénat.

Trump, lui, représente l'antithèse exacte de ces valeurs : hostilité envers les personnes LGBT+, interdiction des personnes trans dans l'armée, nomination de juges conservateurs qui ont affaibli les protections des minorités, climato-scepticisme assumé, attaques répétées contre la tech et la vie privée.

Le don d'un million + la plaque en or ne sont pas l'expression de convictions conservatrices cachées. Cook n'est pas républicain, il n'a jamais prétendu l'être. C'est une pure transaction : 1 million de dollars + 600 milliards d'engagement manufacturier = exemption de tarifs à 100% sur les semi-conducteurs. Le calcul est brutal, cynique, et piétine ouvertement toutes les valeurs que Cook a passé quinze ans à défendre publiquement.

De bras droit génial à politicien corporate

Cette dérive est d'autant plus douloureuse que Tim Cook et Apple, c'est une vielle histoire d'amour. Recruté en 1998 par Steve Jobs comme SVP des opérations mondiales, Cook a grandi avec la renaissance d'Apple. Il a vécu l'époque héroïque (iMac, iPod, iPhone, iPad), assuré la transition après la mort de Jobs, et fait prospérer Apple : de 350 milliards à plus de 3 000 milliards de valorisation.

Tim Cook a désormais plus d'ancienneté totale chez Apple que Steve Jobs himself.

Cook excellait quand il pouvait se concentrer sur l'excellence opérationnelle. Mais les défis géopolitiques actuels l'ont transformé en politicien corporate qui calcule plutôt que de défendre des principes. Jobs avait cette capacité à dire "non" même quand c'était coûteux — refusant de créer des portes dérobées, tenant tête aux gouvernements sur la vie privée. Cook semble avoir perdu cette audace. L'homme qui défendait la vie privée contre Obama capitule maintenant devant Trump pour des avantages tarifaires.

Le "Trump whisperer" et l'éphémère

Trump est éphémère, ses mandats sont limités. Mais les compromissions d'Apple avec lui abîment durablement l'image de la marque. Publications comme The New York Times ont surnommé Cook le "Trump Whisperer" (Le chuchoteur) pour sa capacité à "faire des compromis autour des réductions fiscales et des engagements de fabrication".

Cette stratégie de court terme compromet l'héritage de Cook. Il restera celui qui a fait d'Apple la plus grosse capitalisation mondiale, mais aussi peut-être celui qui a dilué l'âme rebelle de l'entreprise.

Quand le design ne sauve plus les meubles

Pour ne rien arranger, la nouvelle interface "Liquid Glass" d'Apple illustre parfaitement cette période de flottement. À la fois stylée, moche et pas pratique, elle ne fait que frustrer davantage les fans historiques de la marque. Quand même les choix esthétiques deviennent controversés, c'est que les bases vacillent.

Cette interface, censée incarner la modernité Apple, divise au lieu de rassembler. Elle symbolise une entreprise qui hésite entre innovation et effet de mode, perdant cette évidence du "ça marche mieux" qui faisait sa force.

Vers un compromis européen ?

En tant qu'européen fier de nos valeurs démocratiques, je ne peux que soutenir l'approche du DMA. Nous avons le droit de défendre notre souveraineté numérique et de refuser que les GAFAM dictent leurs lois sur notre territoire.

Mais soyons honnêtes : l'Europe pourrait être plus pragmatique. Quelques pistes de compromis :

 Approche progressive : délais plus longs pour les fonctionnalités complexes nécessitant une véritable refonte technique.

 Seuils plus nuancés : différenciation selon les types de services et leur sensibilité.

 "Safe harbor" technologique : protections temporaires pour l'innovation vs conformité.

 Dialogue technique renforcé : consultation en amont avec les entreprises sur la faisabilité.

Le risque du retard technologique (comme avec l'USB-C) existe, mais l'Europe pourrait adapter ses règles plus rapidement. L'important est de préserver nos droits fondamentaux tout en laissant plus de flexibilité technique.

Retrouver le chemin de la différence

Apple avait construit sa réputation sur des valeurs fortes et la capacité à dire "non" quand c'était juste. Cependant, voir l'entreprise du "Think Different" :

 Offrir des cadeaux en or à Trump

 Se soumettre à la censure autoritaire chinoise

 Attaquer les institutions démocratiques européennes

 Reculer sur ses engagements environnementaux

...témoigne d'une perte de boussole morale inquiétante.

L'Europe a raison de tenir bon sur ses valeurs. Nous méritons mieux qu'une entreprise qui nous traite moins bien que face à la dictature chinoise. Et nous ne devons pas laisser Apple manipuler notre rapport à l'Europe en semant la frustration chez ses utilisateurs.

Apple peut retrouver le chemin de l'innovation respectueuse et de l'excellence éthique. Mais cela nécessitera de renouer avec l'audace qui faisait sa grandeur, et d'abandonner ces stratégies de manipulation qui visent à retourner les consommateurs contre leurs propres institutions démocratiques.

En attendant, nos AirPods européens resteront muets, tandis que leurs cousins parlent toutes les langues. Un symbole qui en dit long sur l'état d'esprit actuel de Cupertino.


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